L'ambition des journées Handiss'pensables est de multiplier les rencontres, partout sur le territoire, faire découvrir le secteur et ses métiers, susciter des vocations, repérer vos futurs collaborateurs parmi un public de personnes en situation de handicap.
En organisant un événement handiss’pensables, vous partagez en interne et en externe, votre volonté de promouvoir la diversité et l’inclusion de toutes les compétences dans votre entreprise. Vous créez ainsi l’occasion de renforcer votre attractivité auprès d’un vivier de candidats potentiels tout en envoyant un message fort auprès de vos salariés.
Les entreprises entreprises relevant de l’Accord OETH qui souhaitent recruter des collaborateurs en situation de handicap, les partenaires de l'emploi et de la formation désireux de mettre un coup de projecteur sur le secteur et ses opportunités professionnelles.
Oui et de plusieurs manières différentes. Nous vous suggérons des formats événementiels pour vous inspirer . Si votre événement est éligible, nous mettrons à votre disposition un kit de communication et nous référencerons votre événement sur le site internet dédié handisspensables.org. Une campagne de communication Handiss'pensables sera mise en pace dès le mois de mars : newsletter dédiée, relation presse, réseaux sociaux...
Pour les entreprises relevant de l'accord Oeth uniquement, nous prenons en charge une partie de son financement.
1. Votre événement doit contribuer, de manière directe ou indirecte, au recrutement de travailleurs en situation de handicap et être en adéquation avec l'ambition des journées Handiss'pensables. Pour nous le soumettre, complétez le formulaire
2. Les financements sont attribués uniquement aux entreprises relevant de l'accord.
Les événements éligibles pourront bénéficier d'une dotation de 250€. Pour nous le soumettre, complétez le formulaire
Nous proposons également une dotation supérieure, jusqu'à 1500€ , pour un nombre limité d'événements et après étude de celui-ci par notre comité. Pour nous le présenter, complétez le formulaire.
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Tout est parti de l’initiative d’un homme, Didier Vinches, à l’époque directeur de l’IFOCAS, qui en 2013 s’est employé à briser le plafond de verre qui empêchait les personnes en situation de handicap d’accéder aux métiers du travail social. « Il existait un manque de mixité sociale et de mixité inclusive qui tenait éloignées les personnes en situation de handicap des formations et donc des métiers du secteur » précise-t-il.
Grâce à sa détermination et au soutien de la Région Languedoc-Roussillon, une première promotion a bénéficié à des personnes âgées de 25 à 51 ans, majoritairement en reconversion professionnelle, atteintes de problèmes auditifs, d’incapacités au port de charges lourdes, de maladies invalidantes…
La volonté de pérenniser le dispositif a rencontré l’ambition de l’association OETH d’encourager et déployer des projets innovants pour favoriser l’emploi des personnes en situation de handicap dans le secteur sanitaire et social associatif. « Jusqu’alors, la préoccupation principale de nos adhérents était celle du maintien en emploi. Cette initiative nous a paru une formidable occasion de mettre en avant les questions de recrutement, en réponse aux besoins du secteur » explique Pierre-Marie Lasbleis, directeur général de l’association OETH. Grâce au partenariat avec l’UNAFORIS, le dispositif Oasis Handicap est aujourd’hui présent dans 13 régions avec 25 sessions de formation par an. Comme le souligne Marcel Jaeger, Président de l’UNAFORIS, « via la mise en place de la préformation, l’UNAFORIS avec l’OETH entend réaffirmer les valeurs communes autour de la formation, de la professionnalisation, de l’emploi et maintien dans l'emploi des travailleurs en situation de handicap ».
En 10 ans, ce sont près de 850 demandeurs d’emploi en situation de handicap qui bénéficient ou ont bénéficié du dispositif. Les trois quarts d’entre eux – selon les enquêtes réalisées en 2018 et 2020 – poursuivent leur parcours dans le secteur. Un vivier précieux à l’heure où les besoins de recrutement s’intensifient.
Comme Mario qui, orienté vers le dispositif par le Cap Emploi, raconte son « coup de foudre pour le métier de Moniteur d’atelier lors d’un de ses stages de découverte ».
Après 4 mois au sein du dispositif OASIS, il passe avec succès les sélections pour suivre pendant un an la formation de moniteur d’atelier, qu’il effectue en alternance au sein d’un ESAT dans lequel il est actuellement en CDI. Les travailleurs qu’il accompagne ont connaissance de son handicap. « Si je fais un effort, mon équipe va le faire aussi, si je suis capable, ils le seront aussi. Je suis peut-être le chef d’orchestre mais on essaye de faire une belle musique tous ensemble ».
Pour les employeurs, ce sont des recrutements plus sereins. « Le premier atout de ces personnes, souvent en reconversion, est leur expérience professionnelle et leur maturité » comme le souligne Karine, référente handicap dans un FAM. Grâce à l’alternance, les candidats disposent aussi d’une expérience concrète vérifiée sur le terrain et l’employeur bénéficie d’un suivi tout au long du contrat en alternance.
Depuis 2018, plusieurs initiatives territoriales soutenues par OETH (notamment en Occitanie, Hauts-de-France, Aquitaine, Grand-Est…) visent à adapter le dispositif pour les métiers du soin, grâce au dispositif OA Santé. 10 ans après la création d’OASIS, la volonté d’OETH est en effet désormais de permettre de construire des parcours vers tous les cœurs de métier du secteur : « En cette période de tension, les employeurs ne peuvent négliger aucune piste de recrutement. Faisons-en sorte que ces contraintes soient l’occasion de changer les regards sur les candidats en situation de handicap » plaide Pierre-Marie Lasbleis.
PRESENTATION DETAILLEE DU DISPOSITIF
La coordination du projet est à la fois nationale et régionale et requiert la mise en place de partenariats étroits avec les organismes d’insertion (Cap emploi, Pôle emploi, association d’insertion, …), les autres centres de formation de la région, la médecine du travail, l’assurance maladie et les employeurs.
Le programme prévoit 420h de formation (210h en centre et 210h en stage dans un établissement relevant de l’Accord) d’une amplitude de 12 semaines.
Il permet l’accueil de 15 personnes en situation de handicap par session. Actuellement, il existe 25 sessions sur 13 régions.
Pour bouger les lignes, il faut changer de paradigme.
La 47ème édition du congrès FEHAP, ayant pour thème « Tous engagés, tous solidaires », s'est tenu à Bordeaux les 16 et 17 novembre derniers.
La conférence "Bouger les lignes sur le handicap", a été l’occasion pour les intervenants de révéler comment le Duo Day a durablement influencé leur regard sur le handicap et levé leurs préjugés. Mais pas seulement. Ils ont également proposé des pistes pour se projeter ou s’organiser autrement pour que le handicap au travail ne soit ni une contrainte à recruter ni un frein à postuler.
Visionner le replay de la conférence.
Avec Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, Magali Dewerdt, Directrice générale de l’ALGEEI, Déléguée régionale FEHAP Nouvelle-Aquitaine, Pierre-Marie Lasbleis, Directeur général d'OETH, Julien Rousset, Équipier Clients chez Boulanger, Promoteur DuoDay, Cédric Alvier, Responsable Service Clients chez Boulanger, Nathalie Fauveau, apprentie à l’IME Le Rondo, et Guénolé Jan, Directeur du Pôle social et formation, ancien DRH, Fondation Maison de Santé Protestante de Bordeaux Bagatelle (MSPB).
Hackathon Emploi & Handicap : Faire émerger de nouvelles solutions en faveur de l’emploi de travailleurs handicapés dans le secteur sanitaire et social associatif grâce à l’intelligence collective.
L’association OETH est témoin de la volonté de chacun, employeurs et salariés, de s’engager dans une démarche proactive d’inclusion de travailleurs handicapés. Mais entre freins organisationnels, préjugés et défis sectoriels, cette ambition est parfois complexe à mener. Pour identifier les leviers ad hoc et faire émerger de nouvelles solutions, l’association OETH et l’accélérateur 21 ont choisi d’organiser un hackathon solidaire les 7 et 8 octobre dernier.
Une quarantaine de participants, venus d’horizons différents, se sont appuyés sur la méthodologie du design thinking pour transformer leurs idées en prototypes tangibles. Pour que les équipes s’approprient en temps record le secteur, ses spécificités et ce que recouvre le handicap au travail, des témoins sont venus partager leur expertise et des facilitateurs les ont accompagnés durant tout le processus.
« On est très heureux et touché de la participation de chacun et du fait que des personnes n'étant pas du secteur se soient mobilisées autour de ce projet, nous aient donné leur temps, leur créativité et leur énergie. En à peine deux jours, 6 solutions pertinentes ont émérgé, c’est très prometteur pour le secteur » Marie Maas, Directrice adjointe, association OETH.
Découvrez la journée en images !
Merci aux témoins
- Adel Chekir, Responsable Ressources Humaines, Fondation OVE
- Florence Connangle, Directrice, 3ie
- Mounir Ghedbane, Fondateur, Tech for Work
- Sylvain Connangle, Directeur, EHPAD La Madeleine
- Thierry Paniz, Référent handicap et Animateur prévention TMS, Croix-Rouge française
- Yussra Meerja, Responsable formation, Groupe SOS
Et au jury
- Anne Moutel-Seiller, Directrice générale, GROUPE UGECAM
- Ashley Martins, Responsable programmes Bien Vieillir & Impact Data, 21 Croix-Rouge française
- Emma Lopez, Responsable du programme Employabilité & Handicap, 21 Croix-Rouge française
- Florence Maury, Présidente de l'association, OETH
- François Bernard, Directeur Général, GAPAS
- Maëla Chapeau, Ancienne pair aidante et formatrice pair, Fondation des Oeuvres Sociales de l'Air
- Marie Maas, Directrice adjointe, OETH
- Mounir Ghedbane, Fondateur, Tech4Work
- Pierre-Marie Lasbleis, Directeur Général, OETH (président du jury)
et Big Bloom pour son soutien.